Jean Pierre Allemann, propriétaire de la pension
Ma femme, Josiane, a toujours vécu avec des chats, elle les adore. Toute petite elle les installait pour leur faire la classe et les gentils matous se laissaient faire. De mon côté, j’ai grandi avec des chiens. Quand nous nous sommes rencontrés mon rapport avec les chats était neutre. En fait je ne les connaissais tout simplement pas. C’est au contact de ma femme et de sa passion pour les chats que j’en suis venu à les aimer profondément. J’aime leur manière d’être avec nous autres humains, je trouve que leur manière de se mouvoir est superbe. Ce sont des animaux qui gardent une part de mystère, bref, ils me fascinent. Depuis 1984, il y a toujours eu un ou plusieurs chats avec nous.
Moitié corse, moitié alsacien, j’ai travaillé 30 ans en Suisse. Après tout ce temps, j’avais envie et besoin de changement. Ayant de la famille dans le Gard, c’est cette région qui a retenu notre attention. Nous avons longuement prospecté les alentours de Nîmes afin de trouver la maison idéale. C’est à Vézénobres que nous avons déniché la perle rare.
Nos 6 chats nous accompagnent dans cette aventure. Ils sont très différents les uns des autres, que ce soit en caractère ou en morphologie. Nos petits tigres domestiques nous rappellent tous les jours combien chaque chat est unique !
Isabelle Mériot, fondatrice de la pension
J’ai toujours voulu travailler au contact des animaux. J’ai le besoin profond et viscéral d’être à leur contact au quotidien. Très tôt j’ai pensé à ouvrir une pension
mais il faut être propriétaire et avoir des moyens. J’ai mis vingt ans pour concrétiser mon rêve. Tous les matins je me lève avec le sourire. Je suis comme tout le monde, j’ai des hauts et des bas, des emmerdes et des joies ; mais j’ai une certitude, je suis au bon endroit. Ce que je fais me remplit de satisfaction. J’aime m’occuper de mes petits pensionnaires, vérifier que tout va bien, venir leur parler, les caresser.
J’ai été assistante vétérinaire en remplacement durant 2-3 ans à la clinique de L’Espigaou à Lambesc, j’aurais pu continuer dans cette voie qui était passionnante mais des impératifs personnels m’ont amenés à devenir peintre en bâtiment/décoratrice durant 10 ans. J’ai toujours gardé mes activités avec les animaux en parallèle mais il me manquait quelque chose, cela ne me suffisait pas. Je revenais encore et toujours à mon idée de pension. Une pension est ouverte à tous, il n’y a pas de notion de race ou de pedigree, cela vous rend service que vous partiez en vacances, en déplacements, lors de séjours hospitaliers ou pour organiser votre déménagement sans stresser votre chat. C’est accrochée à cette idée et à mon envie profonde que j’ai décidée de sauter le pas en 2009.